Parce que.

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Je sais sa peine lourde et profonde. Une peine semblable à celles qu’on traverse rarement et nous atteint au plus profond de nous.

Je sais qu’aucun mot ne la consolera. Aucun geste. Aucune explication. Aucune plainte. Elle n’a besoin de rien. Elle n’attend rien. Juste l’envie de se retrouver. D’être seule. De verser quelques larmes en pensant à toutes ces années passées, soudain noyées  dans l’océan inutile de l’absurde.

Lui dire que la vie est ainsi faite. Lui dire que l’adversité nous rend plus forts. Lui dire que la vie est faite de choix. Recommencer ou abandonner. Se relever ou rester par terre. Aimer ou haïr. Ce ne sont que des lieux communs. Des phrases redites au clair d’une lune épuisée de les entendre.

Rien dire. Attendre que la douleur s’assagisse. Elle finit toujours par se radoucir. Malgré le souvenir amer des choses.

Rien dire. Partager sa douleur dans nos silences. Être triste parce qu’elle l’est. Non par empathie, mais par jumelitude de cœur.

Et se fondre dans une de ses larmes en attendant que sa douleur s’apaise.

Parce que.

Photo et mots: alr © 2021

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