Je parcourais ton corps
De mon imagination solitaire.
Tu remplissais tous mes désirs
Et je m’apprêtais à goûter tes seins
Et le jus sucré de ta peau humide
Lorsque la sonnerie du téléphone
a mis fin à mes rêvasseries.
Au bout du fil il y avait ta voix.
Quelques instants encore
Et je t’aurais dévorée d’amour.
Vagueava pelo teu corpo
A minha solitária imaginação.
Tu saciavas os meus desejos
Preparava-me a saborear os teus seios
E o sumo adocicado do teu corpo
Quando o grito do telefone
Pôs um termo ao meu desvaneio.
Eras tu do outro lado da linha
Alguns instantes mais
E tinha-te devorado de amor.
alr © 2012
ah « o sumo adocicado » est beaucoup plus suggestif, d’un point de vue sonore, que le « jus sucré. Heureusement que le portugais existe
« O grito » ! Eh bien…
Eh oui… « Le cri ». Et ce n’est qu’une image… J’ai toujours trouvé que la sonnerie du téléphone avait quelque chose d’agressif et de menaçant.
Un poème très intéressant!
Merci Teo. Bisous.
Jolie poésie à la fois sensuelle et mélancolique. Bravo !
Juste une pensé qui m’a traversé l’esprit. Comme ça.