Parfois, il me revient si présent ce chemin verdoyant qui nous menait à l’école.
Je sens encore l’odeur des matins joyeux de printemps, lorsqu’aux chants des hirondelles venaient se confondre les rires de Clara. Plus loin, on prenait Pedro et on s’en allait tous les trois, heureux, en s’attardant sur nos pitreries insouciantes, vers l’école où on arrivait toujours en retard au plus grand mécontentement de Mlle Paula qui nous attendait rouge de colère.
Par bonheur je me suis toujours réveillé juste avant qu’elle nous gronde… Heureusement, ça ne serait pas bien d’avoir des salissures dans mes souvenirs d’enfance…
Por vezes, tenho presente o verdejante caminho que nos levava à escola. Vem-me o cheiro das alegres manhãs de primavera, quando o cantar das andorinhas se enlaçava aos risos da Clara. Um pouco mais longe, o Pedro estava à nossa espera e lá íamos os três, felizes, distraídos pelas nossas descuidadas brincadeiras, até à escola onde chegávamos constantemente atrasados, para o desespero da educadora Paula que nos esperava com um ar irritadíssimo.
Felizmente sempre tive a sorte de acordar antes que ela ralhasse connosco… Que pena seria que existissem nódoas negras nas minhas recordações da infância.
alr © 2012
Quel joli souvenir ! (Et joli prénom que Clara
)
Doux souvenirs à ne pas souiller, en effet.
Heureusement qu’à l’heure des rues en chocolat c’étaient les vacances…
Quels jolis reflets sur ta photo; beau weekend à toi.