alr © 2012
C’est drôle, le ciel gris ne m’a jamais autant attristé que ce matin. J’en ai même pleuré. Juste au moment il à commencé à pleuvoir. Il me semble.
Elle dort encore. Je marche, pieds nus sur le marbre du living. Je regard autour de moi. Tout me semble si vide. Tout me semble dérisoire. Avoir si peu d’importance. Tellement peu.
Et dire que j’ai travaillé une vie pour ça. Et dire que j’ai vécu presque une vie entière pour ça. Tout ça. Alors que je n’ai jamais voulu rien d’autre qu’une seule chose. Qu’on s’aime.
É estranho, o cinzento do céu nunca me deixou tão entrestecido como esta manhã. Até chorei. Quando a chuva começou. Acho eu.
Ela ainda dorme. Passeio-me pés nus pelo chão em mármore do salão. Olho à minha volta. Acho tudo desprovido de sentido. Sem nenhum valor. Sem qualquer importância. Ou tão pouca.
Pensar que trabalhei para isto. Pensar que vivi uma vida quase inteira para isto. Tudo isto. Quando ao mais profondo de mim eu nunca quiz nada mais que uma coisa só. Apenas que nos amássemos.
Beaucoup d’émotions à la lecture de ce billet ArRi, merci…
Oui nous sommes venus ici pour aimer, le reste est sans importance. J’aime cette note mélancolique et cette idée que la pluie sèche nos pleurs…
Ces matins gris où nulle brillance n’attire notre regard, notre énergie. Où le sol est si froid sous les pieds, puis poco a poco retrouver le goût de l’amour. Comme une renaissance.
Je te lis aussi en portugais, beaucoup de mots ressemblent à l’español. J’imagine que tu n’as pas de problème pour comprendre mes textes en español, no?
Juste qu’on s’aime, vrai, cela semble dérisoire et c’est là tout le grand mystère : dans cette « chose » si petite, si simple, si fragile, il y a tout le secret de la vie, de nos vies d’humains.
Seulement cela, et pas autre chose. : aimer. Nous ne sommes là que pour ça. Tout le reste est sans importance.
Vertigineux.
como compreendo o teu texto…. aquela sensação que vem com o tempo cinzento, onde a falta do sol nos faz pensar o quanto vãs são algumas coisas, excepto o Amor.
Que ça soit l’amour amoureux, l’amour de nos enfants, celui qu’on porte à nos amis, ça me paraît être la seule chose qui vaille, oui.
J’adhère entièrement à cette vérité
vous lire en français et en portugais juste après est intéressant ; je me rends compte ainsi de l’importance des sons. Le « Que nos amassemos » semble si compliqué alors que « qu’on s’aime » semble si simple
En tout cas, trop simple sûrement puisque l’amour a besoin de s’exprimer matériellement, parfois
Partager un amour est une belle chose et mérite une vie entière… Il n’y a pas de vacuité dans l’amour… Seuls des moments où l’on regarde sa propre existence qui fait écho à notre mort. Mais cela est une autre affaire… Définitive.